Les moulins
L’eau a donné son nom à Orbec….
… elle a déterminé ses activités.
L’Orbiquet, en raison de son fort débit (source résurgence de 450l/s, classée 4e en France et 1ère pour le Nord de la France) favorisa dès le Moyen Age l’implantation de nombreux moulins :
- moulins banaux à blé, le Petit Moulin non loin de l’Eglise et le Grand Moulin (aujourd’hui détruit) rue des Moulins ;
- moulins à tan(pour broyer l’écorce de chêne) aux ponts de Pierre et de la Madeleine ;
- moulin à foulon (pour battre et friser les tissus) ;
- moulin à couteaux sur le ruisseau de la Vespière (250l/s) ;
- moulin à papier (pour déchirer les chiffons) à Beauvoir.
Avant de rejoindre l’Orbiquet,
Le ruisseau de la Vespière divisé en plusieurs canaux traverse la ville.
Le long des rues des Osiers, des Religieuses et des Moulins, il alimentait des tanneries, des draperies, des blanchisseries et des teintureries.
Au XIXe siècle,
La force hydraulique permit de développer le secteur textile (filature, tissage et rubanerie) relayé à partir de 1900 par les laiteries et fromageries dont la tradition se perpétue encore aujourd’hui avec les Etablissements Lanquetot.